Je ne savais pas que c’était un métier avant d’y tomber dedans

Au départ, j’organisais des anniversaires entre amis, des petits concerts pour des assos étudiantes, ou des soirées à thème dans des bars. J’adorais ça, mais pour moi, c’était du loisir, un truc que je faisais “à côté”. Jusqu’au jour où quelqu’un m’a dit : “Tu sais que tu pourrais en faire ton métier ?” J’ai creusé… et c’est là que j’ai découvert l’univers de l’événementiel.

Peut-être que vous aussi, vous aimez gérer, coordonner, accueillir, créer une ambiance, faire en sorte que tout roule. Et peut-être que vous vous demandez : par où je commence pour me former ? Alors laissez-moi vous raconter ce que j’ai appris, avec mes mots, sans jargon inutile.

Organiser des événements, ce n’est pas juste “préparer une fête”

L’événementiel, c’est un secteur vivant, intense, parfois stressant, mais toujours enrichissant. Derrière chaque événement réussi, il y a des dizaines d’heures de préparation, de coordination, de réglages. Rien ne se fait au hasard.

On peut travailler sur :

  • Des événements d’entreprise (salons, séminaires, lancements)
  • Des événements culturels (festivals, expos, concerts)
  • Des événements privés (mariages, anniversaires, soirées VIP)
  • Ou même du sportif, associatif ou institutionnel
LIRE  Comment passer une formation de business developer

Et les métiers sont variés : chargé de projet, coordinateur logistique, responsable technique, animateur, régisseur, wedding planner, et j’en passe. Donc, première étape : repérez ce qui vous attire vraiment.

J’ai exploré plusieurs types de formations avant de me décider

[featured_image size="large" class="custom-class"] J’ai fait l’erreur, au début, de chercher “formation événementiel” sur Google… et je suis tombé dans un océan d’écoles privées, de masters chers, de stages flous. Puis j’ai structuré mes recherches. Voici ce que j’ai découvert, et ce qui existe vraiment.

Si vous êtes encore étudiant·e

Il y a plusieurs diplômes utiles :

  • BTS Communication ou Tourisme, avec une option événementielle
  • Bachelor en marketing événementiel
  • BUT Métiers de la communication
  • Licences pro en gestion de projets ou coordination d’événements
  • Et bien sûr, des masters spécialisés (souvent après une école de commerce ou de com)

C’est la voie académique classique, plutôt solide, mais parfois un peu longue.

Si vous êtes en reconversion

Bonne nouvelle : il existe des formations plus courtes, plus concrètes. Certaines écoles ou organismes comme l’IFOCOP, l’ESUPCOM, l’EMIC ou Studi proposent :

  • Des certificats en 3 à 6 mois
  • Des parcours 100 % en ligne
  • Des sessions en formation continue avec financement CPF ou Pôle emploi

C’est ce que j’ai choisi, personnellement : un programme intensif de 4 mois avec beaucoup de mise en pratique. Ça m’a permis d’aller à l’essentiel, de me former rapidement, et de décrocher un premier contrat dans la foulée.

Je ne pensais pas que mes anciennes compétences allaient autant servir

Si vous venez de la vente, de l’animation, du tourisme ou même de la logistique, vous avez déjà des bases utiles. L’événementiel demande de savoir gérer son stress, communiquer, organiser des plannings, travailler en équipe, résoudre des problèmes à la volée. C’est un secteur où l’attitude compte autant que le CV.

LIRE  Emploi du temps UPEC : organisation et conseils pratiques essentiels

Donc ne vous dites pas : je repars de zéro. Vous repartez de quelque part. La formation, elle est là pour structurer, pour crédibiliser votre démarche, et pour ouvrir les bonnes portes.

Une fois formé·e, quelles sont les pistes concrètes ?

Tout dépend du format de votre formation, mais en général, les débouchés sont nombreux. Vous pouvez :

  • Travailler dans une agence événementielle
  • Rejoindre une entreprise avec un service communication interne
  • Travailler en freelance (oui, ça se fait de plus en plus)
  • Monter votre propre boîte si vous avez un réseau et un bon sens de l’organisation
  • Ou encore bosser dans le secteur public, culturel, associatif

On vous demandera souvent des stages ou des expériences terrain, même bénévoles. Donc n’attendez pas la “fin de votre formation” pour mettre les mains dans le concret. C’est ça, le vrai apprentissage.

Quelques conseils pour ne pas vous perdre dans le choix de formation

Avant de vous inscrire quelque part, posez-vous ces questions :

  • Est-ce que cette formation est reconnue (titre RNCP ou non) ?
  • Est-ce qu’elle propose des projets concrets ou du blabla théorique ?
  • Y a-t-il des partenariats avec des entreprises ou des événements ?
  • Est-ce que le format (présentiel, à distance, intensif, alternance) me convient vraiment ?
  • Et surtout : est-ce que je ressens de l’envie à l’idée de suivre ce programme ?

Prenez aussi le temps de contacter des anciens élèves. La plupart répondent avec plaisir, et ça vous évite de choisir à l’aveugle.

Ce que j’aurais aimé savoir dès le départ

  • Non, vous n’avez pas besoin d’un diplôme bac +5 pour réussir dans l’événementiel.
  • Oui, le terrain compte plus que tout. Montrez ce que vous savez faire, pas juste un papier.
  • Le secteur peut être instable, mais il est aussi stimulant, humain, vivant.
  • Et enfin, vous pouvez commencer petit. Un mariage, une kermesse, une expo locale… Tout compte.
LIRE  Devenez un expert en pose de piercing avec notre formation !

Si vous avez cette fibre de l’organisation, que vous aimez voir les choses prendre vie, et que vous êtes prêt·e à bosser dur dans les coulisses pendant que d’autres profitent du spectacle, alors vous êtes à la bonne place.

Vous aimerez aussi