Formation gestes premiers secours : initiez-vous facilement

formation gestes premiers secours

J’ai longtemps hésité avant de sauter le pas

Pendant des années, je me suis dit “un jour, je me formerai aux premiers secours”. Et ce jour n’arrivait jamais. Pas le temps, pas le bon moment, un peu de peur aussi. Peur de mal faire, peur de paniquer. Et puis un jour, un malaise sur un quai de gare. Je ne savais pas quoi faire. C’est là que j’ai compris : on n’a pas le droit de rester passif.

Si vous vous êtes déjà posé la question, si vous voulez vous sentir plus utile, plus prêt… alors je vais vous partager tout ce que j’ai appris sur la formation aux gestes de premiers secours. Vous verrez, ce n’est ni compliqué, ni réservé aux super-héros.

Ce que ça change de connaître les bons gestes

On parle souvent de sauver des vies, et c’est vrai. Mais ce que j’ai compris, c’est que même un petit geste, une simple posture, un appel bien fait, ça peut faire toute la différence.

Quand quelqu’un s’étouffe, fait un malaise, saigne abondamment ou ne respire plus, chaque seconde compte. Et dans la majorité des cas, les secours mettent quelques minutes à arriver. Ces minutes-là, c’est vous qui pouvez les combler.

Et ce que j’ai trouvé encore plus fort, c’est que cette capacité à agir donne une forme de calme intérieur, une assurance. On ne devient pas médecin du jour au lendemain, mais on sort de l’impuissance.

Une formation accessible, même si vous n’y connaissez rien

Quand j’ai commencé à chercher, j’ai été surpris de voir à quel point la formation est simple d’accès. Vous n’avez besoin ni de diplôme, ni d’expérience. Il faut juste avoir envie d’apprendre et être prêt à se concentrer pendant une journée.

La plus courante, c’est la formation PSC1 : Prévention et Secours Civiques de niveau 1. Elle dure en général 7 heures, et on y apprend les bases :

  • Protéger la zone
  • Alerter les secours
  • Secourir : saignement, perte de connaissance, étouffement, arrêt cardiaque…
  • Utiliser un défibrillateur automatique

Ce qui m’a marqué, c’est la mise en pratique : on ne reste pas assis à écouter un formateur. On bouge, on s’entraîne, on simule des situations. Et c’est là que les gestes deviennent naturels.

Et pour ceux qui sont en entreprise ?

Là, c’est un autre format : la formation SST, Sauveteur Secouriste du Travail. Elle est un peu plus longue, souvent 14 heures réparties sur deux jours. Elle est souvent proposée par l’employeur, ou financée par le CPF.

Elle reprend les mêmes bases que la PSC1, mais avec un angle un peu différent : prévention des risques professionnels, gestion des accidents sur le lieu de travail, etc.

Je trouve ça super utile, surtout si vous travaillez dans un secteur où il peut y avoir des blessures, des chutes, du stress… Et entre nous, avoir un SST dans une équipe, c’est toujours rassurant.

Où se former, concrètement ?

J’ai comparé pas mal d’organismes, et vous avez plusieurs options sérieuses :

  • La Croix-Rouge française : très connue, très bien organisée
  • La Protection civile : souvent moins chère, très orientée pratique
  • Les pompiers : selon les départements, ils forment aussi les citoyens
  • Des associations locales agréées, souvent partenaires de l’État

Je vous recommande de chercher sur votre ville ou département : la plupart de ces structures proposent des formations régulières. Certaines même le week-end.

Est-ce que c’est cher ?

Honnêtement, non. La PSC1 coûte généralement entre 50 et 80 €, parfois un peu plus selon l’organisme. Le SST, lui, peut être financé intégralement par votre entreprise ou par votre CPF.

Et puis, certaines collectivités organisent des formations gratuites ou à prix symbolique, notamment lors des campagnes “Gestes Qui Sauvent”. Alors, gardez l’œil ouvert.

Franchement, pour un savoir qui peut sauver une vie, je trouve ça très raisonnable.

Ce que j’aurais aimé savoir avant de m’inscrire

Je me faisais une montagne du massage cardiaque. J’imaginais que c’était hyper technique, physique, presque militaire. En fait, on vous guide pas à pas. Vous vous exercez sur un mannequin, vous recommencez, vous apprenez à ressentir le bon rythme, et surtout, à ne pas paniquer.

On vous montre aussi comment utiliser un défibrillateur. Et ça, c’est bien plus simple que je pensais. L’appareil vous parle, vous guide. Même un ado pourrait s’en servir. Il faut juste oser.

Ce qui m’a le plus touché ? Le formateur a dit cette phrase : “Même un geste imparfait vaut mieux que rien.” Ça m’a libéré.

Et après, on fait quoi ?

À la fin de la formation, vous recevez une attestation ou un certificat, selon le type de formation. Ce papier, vous pouvez l’ajouter à votre CV, ou simplement le garder comme preuve de votre engagement.

Mais surtout, vous repartez avec une capacité d’agir. Et ça, c’est précieux.

Certaines personnes choisissent ensuite de revenir en tant que bénévoles, de faire des formations plus poussées, de former leurs enfants… Vous pouvez même devenir formateur, si le cœur vous en dit.

Vous hésitez encore ?

Si je peux me permettre un conseil : faites-le. Pas pour cocher une case. Pas pour briller. Faites-le pour vous, pour vos proches, pour un inconnu croisé dans la rue.

Parce qu’un jour, sans prévenir, ce sera peut-être à vous d’agir. Et ce jour-là, vous serez prêt.

Vous aimerez aussi