J’ai découvert un métier que je ne soupçonnais même pas
Je dois être honnête avec vous : au départ, je ne savais pas exactement ce qu’était un technicien fibre optique. Pour moi, c’était un terme un peu flou, vaguement technique, lié à Internet. Et puis un jour, par hasard, j’ai lu une affiche dans une agence Pôle emploi : “Formation fibre optique – recrutement à la clé”. Ça m’a intrigué.
J’étais en pleine remise en question, je voulais changer de voie, apprendre un vrai métier. Et je n’avais ni envie de retourner sur les bancs de l’école, ni les moyens de rester sans revenu trop longtemps. Ce que j’ai découvert m’a ouvert des perspectives, que je n’aurais jamais imaginées avant.
Derrière les câbles, il y a un métier manuel, utile et concret
Installer de la fibre optique, ce n’est pas juste brancher des fils. C’est un travail technique, physique, qui demande de la méthode, de la précision et une vraie capacité à s’adapter. On travaille souvent dehors, on monte dans des nacelles, on passe sous terre, on raccorde des boîtiers, on teste des signaux… bref, on fait partie de ceux qui rendent l’Internet possible.
Et dans un monde où tout le monde est connecté, où chaque maison ou presque doit être fibrée, ce métier est devenu indispensable. Ce que j’ai aimé, c’est qu’on voit tout de suite le résultat de son travail. C’est concret, vivant, jamais vraiment pareil d’un jour à l’autre.
Ce qui m’a motivé, c’est qu’on peut apprendre vite et bien
Je vous rassure : je n’avais aucune compétence en électricité, ni en réseau. Pourtant, j’ai pu intégrer une formation fibre optique courte, très pratique, qui m’a mis rapidement sur les rails.
[featured_image size="large" class="custom-class"] En général, ces formations durent entre 1 et 3 mois, parfois un peu plus si elles intègrent des stages. On apprend :
- Les bases du courant faible et des réseaux
- La lecture de plans
- Le tirage de câble (souterrain et aérien)
- Le raccordement fibre avec les fameuses soudeuses
- Les tests et la mise en service
- Et aussi un peu de sécurité, car on travaille parfois en hauteur
Pas de blabla inutile, juste ce qu’il faut pour être opérationnel rapidement.
On peut se former sans diplôme, à condition d’être motivé
C’est une des raisons pour lesquelles je vous recommande vraiment cette voie si vous cherchez un métier technique et accessible. La plupart des centres ne demandent pas de diplôme. Ce qu’ils veulent, c’est que vous soyez :
- Sérieux
- Prêt à travailler dehors (qu’il pleuve ou qu’il fasse chaud)
- Apte physiquement
- Et capable de suivre des consignes techniques
Même si vous n’avez pas touché un câble de votre vie, vous pouvez apprendre. Et ça, c’est rare aujourd’hui.
J’ai choisi une formation financée, parce que c’était vital pour moi
Je n’avais pas les moyens de payer une formation. Alors j’ai exploré les options. Et j’ai découvert que la plupart des formations fibre optique peuvent être financées. Voici ce que j’ai appris :
- PĂ´le emploi peut la prendre en charge Ă 100 %
- On peut utiliser son CPF (compte personnel de formation)
- Certaines régions ont des programmes spécifiques
- Si vous ĂŞtes en reconversion, vous pouvez passer par Transitions Pro
- Et si vous êtes jeune, l’alternance est une excellente porte d’entrée
Résultat : je n’ai rien eu à avancer, j’ai même eu une petite indemnité pendant la formation. Et j’ai obtenu un titre reconnu, inscrit au RNCP, qui me permet de postuler n’importe où en France.
Les centres de formation ne se valent pas tous
Je vous conseille de bien choisir où vous allez vous former. J’ai visité plusieurs centres avant de me décider. Ce qui a fait la différence :
- Un plateau technique réel, avec du matériel professionnel
- Des formateurs issus du métier, pas juste des profs
- Un vrai accompagnement pour trouver un emploi après
- Et si possible, des partenariats avec des entreprises de télécom (souvent, elles recrutent à la sortie)
Parmi les noms que j’ai repérés : AFPA, Greta, Nextformation, Constructys, ou même des centres spécialisés en fibre comme Circet Formation ou Axione.
Ce qui m’a rassuré, c’est de savoir qu’on recrute beaucoup
À la fin de ma formation, on nous a dit une phrase qui m’a marqué : “Ceux qui veulent bosser dans la fibre, trouvent.” Et c’est vrai. Que ce soit chez Orange, SFR, Bouygues ou leurs sous-traitants, les entreprises cherchent en permanence des personnes formées, sérieuses, prêtes à apprendre.
Les postes sont variés :
- Tireur de câble
- Monteur-raccordeur
- Technicien fibre FTTH
- Chef d’équipe après quelques années
- Ou même technicien d’études ou de maintenance
Et la cerise sur le gâteau : les salaires ne sont pas si mal pour un métier qu’on peut apprendre en 3 mois. On commence autour de 1 800 à 2 000 € brut, avec des primes possibles si on bosse en déplacement.
Quelques réponses que je cherchais moi aussi
Est-ce qu’il faut le permis ?
Oui, souvent. On se déplace beaucoup, avec du matériel.
Est-ce qu’on peut travailler dans sa région ?
Ça dépend, mais oui, surtout en zones rurales ou périurbaines où la fibre se déploie à fond.
Est-ce que c’est dangereux ?
Pas vraiment, mais il faut respecter les consignes, surtout en hauteur.
Et si je veux évoluer ?
Il y a plein de possibilités : chef d’équipe, formateur, technicien bureau d’étude, superviseur de réseau…
Si vous cherchez un métier concret, rapide à apprendre, qui recrute, je vous recommande sincèrement de considérer une formation dans la fibre optique. Je n’aurais jamais cru vous dire ça un jour, mais moi qui voulais juste “me relancer”, j’ai trouvé bien plus : une vraie utilité, une équipe, et surtout, un avenir.
Et si vous hésitez, si vous avez des questions, ou si vous cherchez par où commencer, je suis là . N’hésitez pas à m’écrire. J’ai été à votre place, je sais à quel point le premier pas peut faire peur. Mais il en vaut la peine.